"D'ores et déjà nous pouvons dire que ce sera un sommet historique, qui contribuera au renforcement de la coopération euro-africaine dans tous les domaines", a déclaré mercredi M. Aboul Gheit à l'issue de la première session de la rencontre entre les chefs de diplomatie des pays membres de l'UA et de l'UE dans la ville égyptienne de Sharm al-Sheikh.
Cette rencontre réunit les ministres des Affaires étrangères de 27 pays européens et de 53 Etats africains.
"La discussion porte sur les perspectives de la coopération afro-européenne et sur les démarches concrètes réalisées dans ce sens. A l'issue de la rencontre, les participants rédigeront la Déclaration de Sharm al-Sheikh qui énoncera les questions inscrites à l'ordre du jour du sommet de Lisbonne", a indiqué M. Aboul Gheit.
Parmi les thèmes les plus importants évoqués mercredi, il a cité la sécurité et la stabilité sur le continent africain, l'aide apportée par les pays européens au développement économique et social en Afrique, les changements climatiques et leur impact sur l'environnement, la coopération économique et la vente de marchandises africaines à des prix compétitifs en Europe, les flux migratoires et la lutte contre la migration clandestine.
Le chef de la diplomatie égyptienne a également souligné que la conférence de Lisbonne prendrait la décision d'organiser les sommets afro-européens une fois tous les trois ans. Dans l'intervalle, les ministres des Affaires étrangères se réuniront pour examiner les décisions adoptées par les chefs d'Etat et de gouvernement.
Ce n'est pas sans raison que la rencontre ministérielle précédant le sommet de Lisbonne se déroule en Egypte. Le premier sommet UA-UE a eu lieu en 2000 au Caire. La déclaration adoptée à l'issue de ce forum définissait un certain nombre de tâches dont la réalisation est actuellement examinée à Sharm al-Sheikh.
