Téhéran confirme son attachement à la coopération avec l’AIEA et va clarifier prochainement toutes les questions qui restent concernant le programme nucléaire iranien. C’est ce qu’a promis le secrétaire du Conseil Suprême de sécurité nationale d’Iran Saïd Jalili, en rencontrant à Moscou le président russe Vladimir Poutine.
Ces pourparlers ont pris un sens particulier après la publication du rapport du service de renseignement des Etats-Unis, constatant que Téhéran avait suspendu l’élaboration d’une arme nucléaire déjà en 2003. Une telle conclusion a confirmé la justesse des déclarations de la Russie, suivant lesquelles l’Iran ne se préparait pas à se doter de sa propre arme nucléaire. Vladimir Poutine a salué mardi l’intensification de la coopération entre Téhéran et l’Agence et s’est exprimé pour l’affermissement des rapports entre les deux pays.
Il m’est très agréable de noter l’intensification des contacts de votre pays avec l’AIEA. Nous saluons l’extension de la coopération entre les parties. Nous comptons que tous les programmes iraniens dans la sphère nucléaire seront transparents et passeront par le contrôle dans cette organisation internationale universelle, a dit M.Poutine.
Dans le courant de la journée de mardi M.Poutine a discuté par téléphone le problème nucléaire iranien avec son homologues américain George Bush. Le président américain refuse d’exclure une pression musclée sur Téhéran. Voici ce qu’a déclaré à ce propos le chef adjoint du comité pour les Affaires internationales à la chambre haute du parlement russe Vassili Likhatchev.
Ces pourparlers ont pris un sens particulier après la publication du rapport du service de renseignement des Etats-Unis, constatant que Téhéran avait suspendu l’élaboration d’une arme nucléaire déjà en 2003. Une telle conclusion a confirmé la justesse des déclarations de la Russie, suivant lesquelles l’Iran ne se préparait pas à se doter de sa propre arme nucléaire. Vladimir Poutine a salué mardi l’intensification de la coopération entre Téhéran et l’Agence et s’est exprimé pour l’affermissement des rapports entre les deux pays.
Il m’est très agréable de noter l’intensification des contacts de votre pays avec l’AIEA. Nous saluons l’extension de la coopération entre les parties. Nous comptons que tous les programmes iraniens dans la sphère nucléaire seront transparents et passeront par le contrôle dans cette organisation internationale universelle, a dit M.Poutine.
Dans le courant de la journée de mardi M.Poutine a discuté par téléphone le problème nucléaire iranien avec son homologues américain George Bush. Le président américain refuse d’exclure une pression musclée sur Téhéran. Voici ce qu’a déclaré à ce propos le chef adjoint du comité pour les Affaires internationales à la chambre haute du parlement russe Vassili Likhatchev.
Certes, les Etats-Unis sont une puissance souveraine et évoluée sur le plan économique et politique. Mais aujourd’hui même eux doivent comprendre parfaitement cette vérité : nous vivons dans un monde diversifié, multipolaire. Mais ce monde a besoin des efforts conjugués, fondés sur le respect de la Charte de l’ONU et du droit international en vigueur.
Ce mois expire le délai accordé à l’Iran par le CS de l’ONU pour arrêter l’enrichissement de l’uranium, pouvant servir en perspective à la fabrication de l’arme nucléaire. Si cette condition n’est pas remplie, de nouvelles sanctions contre Téhéran ne sont pas à exclure. Or la rencontre ce mardi à Moscou signifie que la Russie ne voit pas pour le moment de raisons pour accentuer la pression sur Téhéran.
Ce mois expire le délai accordé à l’Iran par le CS de l’ONU pour arrêter l’enrichissement de l’uranium, pouvant servir en perspective à la fabrication de l’arme nucléaire. Si cette condition n’est pas remplie, de nouvelles sanctions contre Téhéran ne sont pas à exclure. Or la rencontre ce mardi à Moscou signifie que la Russie ne voit pas pour le moment de raisons pour accentuer la pression sur Téhéran.
