Pologne: le président et le premier ministre discuteront du déploiement du bouclier antimissile américain

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Le président polonais Lech Kaczynski a invité mardi le premier ministre du pays Donald Tusk pour un entretien qui aura lieu mercredi 5 décembre dans le palais présidentiel.
VARSOVIE, 4 décembre - RIA Novosti. Le président polonais Lech Kaczynski a invité mardi le premier ministre du pays Donald Tusk pour un entretien qui aura lieu mercredi 5 décembre dans le palais présidentiel, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place, se référant au service de presse du chef de l'Etat polonais.

La rencontre Kaczynski-Tusk est fixée à 15h30. Deux heures plus tard, le président de la Pologne recevra le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski. On s'attend à ce que ces entretiens portent principalement sur la prise de position de Varsovie sur le déploiement sur le territoire polonais d'une base antimissile américaine et sur la politique extérieure du pays, y compris sur ses relations avec la Russie.

Le président polonais est un fervent partisan du déploiement en Europe d'éléments du bouclier antimissile américain.

Avant d'adopter une décision définitive, le nouveau gouvernement de la Pologne avec Donald Tusk à sa tête tient à recevoir toute l'information sur le bilan des négociations américano-polonaises sur la défense antimissile (ABM) et à en discuter avec les voisins.

Le 27 novembre dernier, M. Tusk a confirmé l'intention de son gouvernement d'examiner avec la Russie le problème du déploiement du bouclier antimissile américain en Europe.

"Varsovie voudrait en discuter tant avec l'Alliance de l'Atlantique Nord qu'avec les voisins les plus proches de la Pologne, y compris avec la Russie", a notamment indiqué M. Tusk, répondant à la question du correspondant de RIA Novosti dans une conférence de presse spéciale à la Maison du gouvernement dans la capitale polonaise.

Selon le premier ministre de la Pologne, il faut en parler avec Moscou et ce, "d'autant plus qu'il y a en Russie de fortes craintes à ce sujet (ABM)".

"Il faut dissiper ces craintes", a déclaré Donald Tusk.

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