Les leaders des pays du Golfe favorables au règlement négocié du programme nucléaire iranien

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ABOU DHABI, 4 décembre - RIA Novosti. Dans la déclaration diffusée mardi à l'issue du sommet de Doha (Qatar), les dirigeants des six pays arabes du Golfe ont souligné "la nécessité de parvenir à un règlement pacifique" du problème nucléaire iranien.

ABOU DHABI, 4 décembre - RIA Novosti. Dans la déclaration diffusée mardi à l'issue du sommet de Doha (Qatar), les dirigeants des six pays arabes du Golfe ont souligné "la nécessité de parvenir à un règlement pacifique" du problème nucléaire iranien. 

Les leaders du Qatar, de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Koweït, de Bahreïn et du Sultanat d'Oman ont invité l'Iran à "poursuivre le dialogue avec la communauté mondiale". Le document salue la coopération de Téhéran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Les monarques du Golfe ont de nouveau appelé à proclamer cette région, ainsi que l'ensemble du Proche-Orient zone exempte d'armes de destruction massive. Ils se sont prononcés pour l'adhésion d'Israël au Traité de non-prolifération nucléaire et l'établissement d'un contrôle de la part de l'AIEA sur tous les sites nucléaires israéliens.

La déclaration de Doha reconnaît à tous les pays de la région le droit d'utiliser l'énergie atomique à des fins pacifiques dans le cadre des accords internationaux appropriés.

Au cours de la conférence de presse de clôture, le premier ministre qatari, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a confirmé "le droit de l'Iran d'avoir un programme nucléaire pacifique".

Il a appelé à régler tous les désaccords au sujet de ce programme "par la voie diplomatique, au moyen d'un dialogue direct entre toutes les parties intéressées".

Les participants au sommet du Qatar ont également invité l'ONU à "intensifier ses efforts en vue de créer un centre antiterroriste international" conformément à l'initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Les pays membres du CCG (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Bahreïn et Sultanat d'Oman) ont condamné le terrorisme sous toutes ses formes, quels qu'en soient les mobiles et les origines. Ils ont souligné que seuls les efforts coordonnés au niveau international et régional permettraient d'éradiquer ce fléau.

Lundi, les renseignements américains ont diffusé à Washington un nouveau rapport d'évaluation sur l'Iran. Aux termes de ce document, Téhéran a interrompu son programme militaire à l'automne 2003. Le rapport indique toutefois que l'Iran est techniquement en mesure de produire de l'uranium enrichi en quantité suffisante pour développer une arme d'ici 2010 à 2015.

Présenté sous forme de document d'évaluation (National Intelligence Estimates), ce rapport est basé sur les renseignements américains disponibles au 31 octobre 2007.

Sous la pression des Etats-Unis, le Conseil de sécurité de l'ONU avait antérieurement adopté deux résolutions - 1737 et 1747 - sanctionnant les programmes nucléaire et balistique iraniens. Téhéran avait qualifié d'illégitime les exigences formulées par ces documents et refusé de les remplir.

Les Etats-Unis, ainsi que certains pays européens appellent à adopter une troisième résolution - encore plus sévère - si l'Iran refuse de se soumettre aux sanctions internationales qui lui sont infligées.

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