"Pays qui assure le transit de la totalité du gaz ouzbek et turkmène, le Kazakhstan influe nécessairement sur le prix de ce combustible. Le prix du gaz sera élevé. C'est une tendance mondiale, et nous, les consommateurs, devons nous y préparer", a déclaré mardi M. Karabaline lors d'une conférence de presse à Astana.
"Nous sommes en train de négocier avec Gazprom la modification des tarifs de transit du gaz via notre territoire", a-t-il poursuivi.
En novembre 2005, la Russie et le Kazakhstan avaient signé un accord quinquennal prévoyant le transit de 55 milliards de m3 de gaz au maximum provenant de Turkménistan et d'Ouzbékistan.
En novembre 2006, le ministre kazakh de l'Energie et des Ressources minérales Baktykoja Izmoukhambetov avait fait savoir qu'Astana négociait la possibilité d'augmenter le tarif de transit du gaz centrasiatique fourni par la Russie vers les pays de la CEI et l'Europe en le faisant passer de 1,10 à 1,60 dollar les 1.000 m3 pour 100 km. Par la suite, le Kazakhstan a renoncé à cette intention.
De son côté le Turkménistan élèvera à deux reprise le prix de son gaz en 2008: dans le premier et le second semestres de l'année. Ce prix passera de 100 à 130 et à 150 dollars respectivement les 1.000 m3.
L'Ouzbékistan envisage, lui aussi, de majorer le prix de son gaz.
