Comme l'a fait remarquer M. Tchourov, cette lettre a été rédigée sur la base de l'opinion de 23 des 150 observateurs faisant partie des missions susmentionnées.
"Les observateurs professionnels travaillent, en règle générale, dans un esprit différent de cette "lettre des 23", qui ne renferme que des évaluations purement politiques", a poursuivi M. Tchourov.
La veille, ces observateurs ont déclaré que les élections en Russie n'étaient pas démocratiques et ne correspondaient pas aux standards européens.
Le président de la CEC a lu certains passages de cette lettre qui semblaient "caractéristiques".
"Somme toute, les élections ont été bien organisées, et les observateurs ont relevé les extraordinaires ressources techniques mises en oeuvre, mais elles se sont déroulées dans une atmosphère qui entravait sérieusement la compétitivité", a lu M. Tchourov.
A cette occasion, le président de la CEC a rappelé qu'il était lui-même physicien de l'atmosphère de formation et a déclaré: "Je peux dire que les élections se sont déroulées dans une ambiance saturée d'humidité dans certaines régions. Je peux même parler de turbulences de haute montagne. Par exemple, à Moscou et à Saint-Pétersbourg, ainsi que dans certaines autres grandes villes du pays, les élections se sont déroulées dans une atmosphère polluée par les gaz d'échappement des voitures. Mais, en tant que physicien de l'atmosphère, je ne me garderais bien d'évaluer le climat politique qui régnait quelques heures seulement après l'achèvement du scrutin".