La Russie contribuera au règlement de la crise politique au Liban (Lavrov)

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MOSCOU, 3 décembre - RIA Novosti. La Russie aidera les Libanais à se réconcilier, à désamorcer la crise politique au Liban, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lundi dans un entretien téléphonique avec le premier ministre libanais Fouad Siniora, rapporte le ministère russe des Affaires étrangères (MID).

Le chef de la diplomatie russe a "insisté sur la nécessité de la concertation la plus rapide possible par la majorité et l'opposition au parlement libanais d'une candidature consensuelle au poste de président du pays", lit-on dans un communiqué du Département de l'Information et de la Presse du MID.

"La Russie qui, dès le début, a exhorté les Libanais à une solution de compromis poursuivra ses efforts en vue de contribuer au consensus le plus large possible au Liban qui tienne compte des intérêts de toutes les forces politiques et confessionnelles du pays", a indiqué le ministre russe.

Selon le service de presse de la diplomatie russe, MM. Lavrov et Siniora ont aussi évoqué les résultats de la rencontre internationale sur le Proche-Orient qui avait eu lieu la semaine dernière à Annapolis (Etats-Unis).

"Le premier ministre libanais a signalé, pour sa part, l'importance du rôle joué par la Russie au Proche-Orient dans l'intérêt du règlement dans la région et de l'extinction des foyers de tension dans cette partie du monde", dit le document du MID.

Les députés libanais auraient dû élire le successeur d'Emile Lahoud, démissionnaire du poste de président du Liban dès le 23 novembre dernier, vendredi 30 novembre. Mais à la veille de la session parlementaire, le président du parlement libanais Nabih Berri a déclaré que la date du scrutin sur la candidature au poste présidentiel était reportée cette fois au 7 décembre prochain.

Depuis les deux derniers mois, ce sera la sixième tentative pour élire un président libanais, car toutes les précédents séances du parlement sur cette question avaient été reportées faute du quorum, impossible à réunir en l'absence de compromis sur la candidature au poste de chef de l'Etat entre la coalition pro-occidentale au pouvoir au Liban, d'une part, et l'opposition, épaulée par la Syrie et l'Iran et avec le mouvement chiite Hezbollah à sa tête, de l'autre.

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