(La "troïka" de médiateurs internationaux est composée de l'Américain Frank Wisner, de l'Allemand Wolfgang Ischinger et du Russe Alexandre Botsan-Khartchenko a été désignée par le Groupe de contact pour le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) afin d'effectuer la navette diplomatique entre Belgrade et Pristina -ndlr).
"Nous voulons espérer que ce document reflètera objectivement tous les aspects des négociations qui ont été menées entre les parties depuis ces trois derniers mois à Vienne, à Bruxelles, à Londres et à New York sous la médiation internationale et montrera également que la Serbie avait avancé pendant ce temps toute une série de propositions constructives en vue de régler le problème du Kosovo", a souligné le ministre.
Et d'ajouter que "les Etats-Unis n'abandonnent toujours pas leur politique de pression très dure sur les pays de l'Union européenne (UE) dans la question du Kosovo... et que de plus en plus d'Etat européens cèdent sous cette pression".
"Quoi qu'il en soit, une mission de l'Union européenne ne peut pas se substituer à la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) en l'absence d'une résolution appropriée du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, tout comme sans l'aval de Belgrade car cela serait alors une violation grossière de la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU qui garantit à la Serbie la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale", a fait remarquer M. Samardzic.
Le 9 décembre prochain à Vienne, les médiateurs internationaux soumettront au Groupe de contact leur rapport sur les résultats des négociations sur le statut du Kosovo entre les délégation de Belgrade et de Pristina. Ensuite, le document sera envoyé au secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon. Le 19 décembre, le rapport sera examiné au Conseil de sécurité de l'ONU avec la participation du premier ministre serbe Vojislav Kostunica et du chef de la diplomatie serbe Vuk Jeremic.
