(La "troïka" de médiateurs internationaux est composée de l'Américain Frank Wisner, de l'Allemand Wolfgang Ischinger et du Russe Alexandre Botsan-Khartchenko a été désignée par le Groupe de contact pour le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) afin d'effectuer la navette diplomatique entre Belgrade et Pristina -ndlr).
"Les engagements de l'OTAN en matière de création d'un Kosovo démocratique, stable et pacifique, ainsi que notre soutien du processus de la "troïka", qui n'est pas encore achevé, constituent l'approche de base du règlement (du problème kosovar)", a déclaré le secrétaire général de l'OTAN dans la conférence, organisée par le ministre fédéral des Affaires européennes et internationales de l'Autriche.
Jaap de Hoop Scheffer a assuré que la Force armée multinationale pour le Kosovo (KFOR) assurerait la sécurité à tous les habitants du Kosovo indépendamment de leur appartenance ethnique.
Le secrétaire général de l'OTAN a reconnu que les négociations directes sur le statut du Kosovo entre les délégations de Belgrade et de Pristina dans la ville autrichienne de Baden n'avaient abouti à rien et a rappelé que la "troïka" préparerait d'ici le 10 décembre prochain un rapport à l'intention du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies. Jaap de Hoop Scheffer a fait remarquer que "les engagements de l'OTAN en matière de garanties de la sécurité dans la province du Kosovo ne se limitaient pas à cette date butoir".
Indépendamment du règlement du problème du statut, le Kosovo doit être un "endroit où les Albanais et les Serbes cohabitent en paix", a souligne le secrétaire général de l'Alliance.
