"Nous avons tout fait pour que la Géorgie facilite le vote de nos électeurs résidant sur son territoire, mais les autorités officielles ne nous ont autorisés à ouvrir qu'un seul bureau de vote dans les locaux de notre ambassade à Tbilissi pour près de 100.000 électeurs russes", a-t-il expliqué.
Ce bureau n'étant pas en mesure de les accueillir tous, la décision a été prise d'organiser d'autres bureaux de vote sur le territoire des établissements russes (unités d'armée, centres de cure, etc.), a-t-il noté.
Vassili Volkov s'est dit certain que malgré ces difficultés dont les autorités géorgiennes assument, selon lui, l'entière responsabilité, tous ceux qui le voudront pourront exercer leurs droits constitutionnels et prendre part à l'élection des députés de la Douma.
Concernant les affirmations des autorités géorgiennes selon lesquelles la Russie violerait le droit international, M. Volkov a indiqué qu'il en avait eu connaissance uniquement par les médias.
"Ni moi ni d'autres personnes s'occupant de l'organisation des élections sur le territoire de la Russie et à l'étranger n'avons entendu cette déclaration. Mais, si elle existe, je ne peux qu'exprimer mon regret à ce sujet", a-t-il dit.
Mardi, Guennadi Raïkov, membre de la CEC russe, a annoncé que la Russie avait convenu avec le ministère géorgien des Affaires étrangères de l'ouverture de bureaux de vote ) sur le territoire des républiques non reconnues. Pourtant, le même jour, le ministre géorgien des Affaires étrangères, Guela Bejouachvili, a qualifié d'illégitime l'organisation du vote sur les territoires de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
