Kosovo: la décision doit respecter le cadre juridique (représentant russe à la "troïka")

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La Russie s'efforcera d'obtenir une solution au problème du Kosovo qui s'inscrive dans le cadre juridique, a déclaré mercredi dans une interview à RIA Novosti le représentant russe à la "troïka" de médiateurs internationaux Alexandre Botsan-Khartchenko.
VIENNE, 28 novembre - RIA Novosti. La Russie s'efforcera d'obtenir une solution au problème du Kosovo qui s'inscrive dans le cadre juridique, a déclaré mercredi dans une interview à RIA Novosti le représentant russe à la "troïka" de médiateurs internationaux Alexandre Botsan-Khartchenko.

(La "troïka" de médiateurs internationaux est composée de l'Américain Frank Wisner, de l'Allemand Wolfgang Ischinger et du Russe Alexandre Botsan-Khartchenko a été désignée par le Groupe de contact pour le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) afin d'effectuer la navette diplomatique entre Belgrade et Pristina -ndlr).

"Nous avons fait et ferons tout à l'avenir pour que le processus de règlement du statut du Kosovo reste dans le champ juridique, dans le cadre de la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies et aboutisse finalement à des ententes concrètes", a dit le diplomate.

Et d'ajouter que le potentiel des négociations n'était pas encore épuisé.

Le représentant russe a souligné que le rapport que la "troïka" soumettrait au secrétaire général de l'ONU reposerait sur des faits. "Il doit renfermer tous les faits essentiels et tous les détails des prises de position des parties pour donner un tableau objectif et cohérent de la situation", a souligné M. Botsan-Khartchenko.

Ce document servira de base à des "conclusions qui seront présentées par la suite au Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il poursuivi.

Les trois jours de négociations sur le statut du Kosovo entre les délégations de Belgrade et de Pristina sous la médiation de la "troïka" se sont achevés sans résultat mercredi dans la ville autrichienne de Baden à 20 kilomètres de Vienne. Les parties n'ont pas réussi, cette fois non plus, à s'entendre sur le statut de la province. Pristina a de nouveau revendiqué une indépendance totale, alors que Belgrade propose toujours de lui octroyer la plus large autonomie.

Le 10 décembre prochain, la "troïka" doit soumettre son rapport au secrétaire général de l'ONU. Le document sera ensuite remis au Conseil de sécurité de l'ONU qui décidera des démarches ultérieures. Avant d'achever la préparation du rapport, la "troïka" se rendra à Belgrade et à Pristina le 3 décembre prochain, pour faire présenter le contenu du document aux parties.

Formellement partie de la Serbie, la province du Kosovo est administrée depuis 1999 par l'ONU. Les négociations sur le statut définitif du Kosovo entre Belgrade et Pristina qui s'étaient poursuivies à Vienne sous la médiation internationale tout au long de 2006, n'ont abouti à rien.

L'élaboration du statut définitif de la province a depuis été confiée au Groupe de contact pour le Kosovo.

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