Dirigé par Saad Hariri, le bloc parlementaire progouvernemental Al-Moustakbal (le Futur) a donné mercredi son accord à des amendements à la Constitution du pays qui permettraient au général Sleimane de prétendre au poste de président. Cette décision augmente les chances d'entente sur une candidature à la présidence qui soit acceptable tant pour la majorité parlementaire pro-occidentale que pour l'opposition, épaulée par la Syrie et l'Iran et conduite par le Hezbollah.
Auparavant, le mouvement Al-Moustakbal s'était opposé à la candidature du général, réputé pour ses bonnes relations avec le Hezbollah.
Les députés libanais doivent élire vendredi 30 novembre le successeur d'Emile Lahoud, démissionnaire depuis cinq jours. Cependant, les délais étant très courts pour s'accorder sur la candidature du général Sleimane, il se peut que la réunion du parlement libanais soit de nouveau reportée, ce qui serait déjà le sixième report au cours des deux derniers mois.
