Les interlocuteurs ont été unanimes à estimer que le nouveau président du Liban devait être soutenu par la majorité des citoyens du pays et que sa candidature devait être choisie sur la base d'un consensus.
La séance plénière du parlement libanais pour le scrutin sur la candidature du nouveau président du Liban a été pour la quatrième fois reportée, cette fois, du mercredi 21 au vendredi 23 novembre. Cela signifie que la majorité pro-occidentale au pouvoir au Liban avec Saad Hariri à sa tête, d'une part, et l'opposition libanaise entretenant des rapports étroits avec la Syrie et l'Iran, de l'autre, ne sont toujours pas parvenus à un compromis sur la candidature du futur président du pays.
La coalition au pouvoir au Liban ne cesse d'accuser bien qu'indirectement la Syrie d'utiliser son influence sur le Liban afin d'empêcher les Libanais de parvenir à un compromis sur cette question. Quoi qu'il en soit, Damas a plus d'une fois clamé sa non-ingérence dans les affaires intérieures de l'Etat voisin.