"Je suis arrivé à Moscou dans un moment historique pour le Liban", a affirmé M. Hariri lors d'une rencontre avec Vladimir Poutine à Novo-Ogarevo, au nord-ouest de Moscou, où se trouve la résidence de campagne du président russe.
"Grâce à vos efforts personnels, la Russie a toujours soutenu le Liban dans ses moments difficiles. Aujourd'hui, nous avons de même besoin d'une assistance russe pour surmonter la crise que traverse notre pays", a-t-il fait remarquer.
Cette visite intervient au moment où la crise politique au Liban, provoquée par l'incapacité de l'élite politique à s'entendre sur la candidature du nouveau chef de l'Etat, atteint son paroxysme. Le parlement libanais doit se réunir dans les jours qui viennent pour élire le successeur du président Emile Lahoud dont le mandat expire le 23 novembre, mais aucune candidature n'a pu satisfaire jusqu'à présent la majorité parlementaire, soutenue par l'Occident, et l'opposition prosyrienne.
"La Russie joue un rôle important au Proche-Orient. Grâce aux bonnes relations qu'elle entretient avec les différents pays de la région, elle peut aider le Liban à surmonter les difficultés provoquées par l'ingérence iranienne et syrienne dans nos affaires intérieures", a déclaré M. Hariri dans une interview publiée mardi par le quotidien russe Vremia Novosteï.
