"Nous avons besoin d'élections à la Douma et non pas d'élections à la turkmène, ce qui serait une tragédie pour notre pays", a-t-il estimé dans un entretien avec des journalistes à l'issue de la dernière séance plénière de la Douma avant les élections législatives fixées au 2 décembre.
Selon lui, la domination d'une force politique pourrait se répercuter négativement sur la situation dans le pays.
"J'ai expliqué au président lors de notre récente rencontre que notre pays, avec une seule jambe gauche, aussi puissante fût-elle, avait perdu l'équilibre, malgré tous nos mérites: la révolution d'Octobre, la Victoire (Grande guerre patriotique), l'industrialisation, le meilleur système de protection sociale au monde, la recherche. Et pourtant, nous n'avons pas pu tenir, en raison de notre incapacité (du PCUS, ndlr), au cours des dernières années de notre pouvoir, à répondre aux défis du temps", a indiqué le leader des communistes russes.
Selon lui, le fait que des gouverneurs et des maires aient pris la tête des listes régionales du parti Russie unie, pourrait mener à des falsifications.
Néanmoins, M. Ziouganov ne doute pas que les communistes seront représentés à la Douma de la nouvelle législature.
"Nous serons toujours présents à la Douma et dans le pays", a-t-il estimé, espérant que quelque chose de nouveau surviendrait au parlement.