Les élections des députés à la Douma (Chambre basse du parlement russe) de cinquième législature auront lieu le 2 décembre prochain.
"Ayant compris que ni la loi électorale russe ni l'organisation des élections ne pouvaient être mises en cause, le BIDDH de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a sans doute décidé d'exploiter l'unique chance qui lui restait de s'attaquer à nous - renoncer à observer les élections sous prétexte d'un prétendu retard dans la délivrance des visas", a déclaré vendredi devant les journalistes à Moscou M. Borissov.
"La raison invoquée à l'appui du refus d'envoyer des observateurs aux élections - le prétendu retard dans la délivrance des visas - est tirée par les cheveux", a dit le membre de la Commission électorale centrale de Russie, en faisant remarquer que les évaluations du BIDDH/OSCE étaient souvent politisées.
"Dès le début, des notes négatives transparaissaient dans les propos tenus par les officiels du BIDDH/OSCE concernant les élections en Russie", a poursuivi M. Borissov.
Selon lui, des représentants du BIDDH/OSCE étaient à Moscou le 14 novembre dernier et ils se sont pratiquement engagés dans le processus de suivi des élections. Ils ont eu plusieurs rencontres et se sont mis à étudier la situation sur place, a noté le membre de la CEC.
Cela dit, M. Borissov a fait remarquer que pratiquement la moitié des observateurs du BIDDH, devant venir en Russie, n'avaient pas besoin de visas, car ils ont des passeports diplomatiques ou sont citoyens des pays membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI) et ont le droit d'entrer librement - sans visas - sur le territoire de la Fédération de Russie.
Qui plus est, a-t-il rappelé, l'invitation adressée au BIDDH/OSCE a été envoyée encore le 31 octobre dernier, c'est-à-dire plus d'un mois avant la date du scrutin.
"Quoi qu'il en soit, le BIDDH/OSCE a attendu le 13 novembre dernier pour remplir les papiers requis pour ses observateurs internationaux", a souligné M. Borissov.
Par ailleurs, le membre de la CEC a signalé que l'absences des observateurs du BIDDH/OSCE tout d'ailleurs comme leur présence n'entraîne aucune conséquence juridique pour la Fédération de Russie.