Ces deux dernières années, le problème de la sécurité énergétique a déjà été structuré en grande partie, a-t-il noté. Un outil permettant de lever incertitudes et risques a été élaboré, et c'est bien le dialogue énergétique global, a poursuivi M. Khristenko. Et pourtant, ce dialogue doit être encore structuré par thèmes et par régions, avoir des accents différents. A titre d'exemple, le ministre a cité les rapports entre la Russie et l'UE qui entretiennent un dialogue énergétique depuis assez longtemps.
Pour la Russie, dans le dialogue énergétique, c'est l'efficacité qui est le thème numéro un, "car nous n'utilisons pas très efficacement les grandes quantités (d'énergie) que nous produisons", a noté le ministre.
La Russie développe une coopération énergique en matière de création de nouvelles capacités de transport d'hydrocarbures, participe aux contacts des pays producteurs de gaz qui cherchent à élaborer l'idée de marché gazier, a ajouté M. Khristenko. D'après lui, dans cette sphère, l'essentiel consiste à coordonner décisions et propositions.
"Pour le marché, l'essentiel, c'est d'avoir une certitude à long terme pour pouvoir réduire des risques", a expliqué le ministre. Cette certitude permettra de prédire à l'avenir des cours, par exemple, ceux du pétrole, selon lui.
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