"La décision de me désigner candidat à l'élection présidentielle anticipée du 5 janvier prochain a été adoptée par le Conseil national de l'Opposition unifiée, a-t-il dit. Si je perds à l'élection, je me retirerai définitivement de la politique pour revenir dans le monde des affaires".
M. Gatchetchiladzé a en outre fait savoir que sa campagne électorale serait dirigée contre la violence, contre les représailles politiques et contre l'institution "président", en tant que telle. Et d'ajouter qu'il restait fidèle au mot d'ordre de l'opposition "La Géorgie sans président", favorable à une république parlementaire.
"Je ferai tout pour parvenir à ces objectifs et obtenir notre victoire, mais comme le pays est en proie à la violence, il sera sans doute très difficile d'avoir une élection juste", a souligné le candidat unique de l'Opposition unifiée à la présidence. "Je pense que l'élection n'aura qu'un seul tour", a-t-il ajouté.
Le leader du Parti du peuple Koba Davitachvili a déclaré, pour sa part, que l'élection du 5 janvier prochain "ne serait pas une élection présidentielle, mais plutôt un référendum dans le cadre duquel la population devrait se prononcer sur l'avenir de la Géorgie".
