"Nous n'entendons pas recourir à des représailles et persécutions politiques dans le pays", a dit Nino Bourdjanadzé, citée par l'agence News-Géorgie.
Quoi qu'il en soit, a-t-elle fait remarquer, "toute personne devra répondre devant la justice d'un délit concret dès que des preuves formelles de sa faute seront produites", comme cela se fait dans n'importe quel pays civilisé.
"La loi doit agir dans le pays, et chacun doit savoir que s'il agit contre son pays, contre son peuple et contre les lois de son pays, il n'échappera guère à la punition méritée", a souligné Nino Bourdjanadzé.
La présidente du parlement a rappelé à cette occasion que le Parquet de Géorgie avait intenté une action en justice sur le fait des troubles massifs du 7 novembre dernier à Tbilissi. Ce jour-là, la police géorgienne a employé des canons à eau et du gaz lacrymogène pour disperser le meeting de l'opposition.