"Nous sommes prêts à tout contact avec nos collègues géorgiens. Nous estimons que dans les situations les plus compliquées les ministères des Affaires étrangères doivent rester en contact permanent. Tout en nous tenant ferme sur les principes, nous pensons qu'il reste toujours des possibilités pour l'amélioration des relations", a indiqué le diplomate.
Cela dit, Grigori Karassine a espéré que "tôt ou tard le bon sens prendrait le pas sur les ambitions et le désir de jouer la carte russe pour régler les problèmes politiques intérieurs " (en Géorgie).
Les relations russo-géorgiennes se sont aggravées quand le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, a accusé les services secrets russes d'implication dans l'actuelle crise politique dans le pays. Par la suite, l'expulsion de trois collaborateurs de l'ambassade russe à Tbilissi a été annoncée et l'état d'urgence a été décrété en Géorgie pour le délai de 15 jours.
Le ministère russe des Affaires étrangères (MID) a qualifié les accusations des autorités géorgiennes à l'endroit de la Russie de "provocation irresponsable" à laquelle une "réponse adéquate" serait donnée. Peu après, on a appris que trois diplomates géorgiens haut placés étaient expulsés de Moscou.
