"Nous nous attendons à ce que les autorités géorgiennes présentent des excuses aux journalistes ayant souffert pendant la dispersion du meeting de l'opposition à Tbilissi et prennent des mesures qui s'imposent pour poursuivre en justice les coupables", a noté le diplomate.
Cela dit, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID) a rappelé qu'il y avait eu des cas de violence physique par rapport à des correspondants des chaînes de télévision russes Russia Today, Ren TV et NTV.
"Les émissions des compagnies de télévision et des réseaux par câble russes ont été suspendues sur l'ensemble du territoire de la Géorgie. Qui plus est, cela a même été fait sans explication aucune", a poursuivi Mikhaïl Kamynine.
Et d'ajouter que les principales organisations de défense des droits de l'homme dans le monde, y compris Human Rights Watch, Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) siégeant à New York, ont soumis à une critique sévère les actions illégitimes des autorités géorgiennes à l'égard des journalistes. L'Organisation des Nations Unies, le Conseil de l'Europe, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l'Union européenne (UE) et l'Alliance de l'Atlantique Nord ont également condamné ce comportement des officiels de Tbilissi et exhorté les autorités géorgiennes à lever l'interdiction frappant le travail des médias.
