"La diversité des vues à la télévision fait partie intégrante de la démocratie. J'appelle les autorités géorgiennes à autoriser les compagnies de télévision Imedi et Kavkassia à diffuser leurs émissions", a-t-il indiqué dans un communiqué diffusé à Vienne.
"Les médias doivent être en mesure de remplir leurs fonctions professionnelles et constitutionnelles pour informer la société des événements dans le pays", a souligné M. Haraszti.
L'opposition géorgienne, qui revendique le départ du président Mikhaïl Saakachvili et la tenue des élections législatives en avril 2008, entamait mercredi son sixième jour consécutif de manifestations quand la police antiémeute a fait usage de gaz lacrymogène, de canons à eau et de balles en caoutchouc. Au moins 508 personnes ont été blessées dans les affrontements.
Le président Mikhaïl Saakachvili a imposé l'état d'urgence dans tout le pays qui doit rester en vigueur pendant 15 jours en cas de son approbation par le parlement dans un délai de 48 heures. Une série de restrictions sont imposées aux médias. Une seule chaîne de télévision, OTG, est autorisée à diffuser les bulletins d'information, les émissions des chaînes Imedi et Kavkassia étant suspendues. Les autorités expliquent cette dernière mesure par la diffusion d'appels au renversement du régime pendant les manifestations.
