Mardi, le 6 novembre, commence la première visite officielle du président français Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis Cette année, le président français traverse l’Atlantique pour la deuxième fois déjà. En août, il y a passé ses vacances à l’invitation de ses amis américains. Aucun de ses prédécesseurs ne l’a fait avant, note notre observateur Alexeï Grigoriev. Nicolas Sarkozy a célébré aux Etats-Unis les premiers 100 jours de sa présidence. Il a passé une journée chez les Bush dans une atmosphère informelle où il a discuté avec la président George Bush junior les relations entre les Etats-Unis et la France, ainsi que certains problèmes internationaux. Il s’est excusé pour le caractère antiaméricain de la politique de son prédécesseur Jacques Chirac et pour la critique faite par celui-ci de l’opération américaine en Irak. Il a confirmé l’intention de faire renaitre l’amitié et la coopération entre les deux pays ; Il l’a répété à plusieurs reprises lors de sa campagne préélectorale et après sa victoire aux présidentielles.
Lors de cette visite aux Etats-Unis, Nicolas Sarkozy parlera des relations entre les deux pays lors de son intervention devant le congrès où il s’adressera au peuple américain, a informé l’envoyé de l’Elysée David Martinon. Une rencontre officielle entre les présidents aura lieu dans la Maison Blanche au cours du premier jour de la visite. En présence de la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice et de son homologue français Bernard Kouchner, il sera question du règlement proche-oriental, de la situation en Lybie, en Syrie, au Kosovo, en Birmanie, en Afghanistan, à Darfour, et des relations transatlantiques. On évoquera également la sécurité en Europe, l’OTAN, la politique énergétique. Enfin, les interlocuteurs s’attaqueront au problème iranien et son programme nucléaire. Paris et Washington ont des avis partagés dans ce domaine. Selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale auprès de la Maison-Blanche Gordon Jondroe, le thème de Russie sera également soulevé. Le chef de la Maison Blanche veut que le président Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel qui arrive à Washington ce vendredi parlent de leurs récents contacts avec le président de Russie Vladimir Poutine. Il veut savoir leur opinion sur le développement des rapports avec « des amis russes », notamment en ce qui concerne le problème iranien. Nicolas Sarkozy a prévu aux Etats-Unis d’autres rencontres, notamment, avec les membres du conseil franco-américain des hommes d’affaires. Donc, le programme de sa visite est chargé. On peut partager l’avis de Gordon Jondroe que Bush et Sarkozy croient tous les deux : les Etats-Unis et la France doivent avoir de bonnes relations. Avant sa récente visite à Moscou, Nicolas Sarkozy a dit aux étudiants d’une université moscovite : « Je suis un ami des Etats-Unis. » Mais il a ajouté ensuite « Je ne suis pas leur vassal ». Dans deux jours, les observateurs pourront déterminer les accents dans les relations entre la France et les Etats-Unis.
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Lors de cette visite aux Etats-Unis, Nicolas Sarkozy parlera des relations entre les deux pays lors de son intervention devant le congrès où il s’adressera au peuple américain, a informé l’envoyé de l’Elysée David Martinon. Une rencontre officielle entre les présidents aura lieu dans la Maison Blanche au cours du premier jour de la visite. En présence de la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice et de son homologue français Bernard Kouchner, il sera question du règlement proche-oriental, de la situation en Lybie, en Syrie, au Kosovo, en Birmanie, en Afghanistan, à Darfour, et des relations transatlantiques. On évoquera également la sécurité en Europe, l’OTAN, la politique énergétique. Enfin, les interlocuteurs s’attaqueront au problème iranien et son programme nucléaire. Paris et Washington ont des avis partagés dans ce domaine. Selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale auprès de la Maison-Blanche Gordon Jondroe, le thème de Russie sera également soulevé. Le chef de la Maison Blanche veut que le président Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel qui arrive à Washington ce vendredi parlent de leurs récents contacts avec le président de Russie Vladimir Poutine. Il veut savoir leur opinion sur le développement des rapports avec « des amis russes », notamment en ce qui concerne le problème iranien. Nicolas Sarkozy a prévu aux Etats-Unis d’autres rencontres, notamment, avec les membres du conseil franco-américain des hommes d’affaires. Donc, le programme de sa visite est chargé. On peut partager l’avis de Gordon Jondroe que Bush et Sarkozy croient tous les deux : les Etats-Unis et la France doivent avoir de bonnes relations. Avant sa récente visite à Moscou, Nicolas Sarkozy a dit aux étudiants d’une université moscovite : « Je suis un ami des Etats-Unis. » Mais il a ajouté ensuite « Je ne suis pas leur vassal ». Dans deux jours, les observateurs pourront déterminer les accents dans les relations entre la France et les Etats-Unis.
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