"Nous attendons jusqu'à six heures. Nous avons fait descendre dans la rue plus de cent mille personnes, ce qui est la meilleure preuve que le peuple n'est pas d'accord avec la politique des autorités", a déclaré devant les manifestants en face du siège du parlement géorgien Gueorgui Khaïndrava, l'un des leaders de l'Opposition unifiée.
Il n'a pas précisé ce que ferait l'opposition si les autorités refusent toujours le dialogue.
Dans le même temps, la présidente du parlement Nino Bourdjanadzé mène des consultations avec les représentants de la majorité parlementaire. Avant les consultations, les députés de la majorité n'en ont pas révélé la teneur, mais ont commenté seulement devant les journalistes les processus en cours en dehors du parlement.
"Des élections anticipées en Ukraine ont été annoncées, parce qu'à la différence de la Géorgie, c'était une revendication des partisans du président", a notamment déclaré Guivi Targamadzé, président du Comité parlementaire pour la Défense et la Sécurité.
"Si en Géorgie la situation avait été la même qu'en Ukraine, Mikhaïl Saakachvili aurait pris, lui aussi, une décision similaire. Le président voit mieux ce qui est bien pour le pays, mais l'avis du président de la Géorgie et celui des manifestants divergent", a poursuivi le député.
Et d'ajouter: "une conversation dans le langage des ultimatums, ce n'est pas un dialogue".
"La majorité (parlementaire) n'entend pas consentir à un compromis ni modifier la date des élections", a souligné Guivi Targamadzé.
Le centre de Tbilissi est aujourd'hui le lieu d'une manifestation monstre de l'opposition. La principale revendication des forces d'opposition, composées de dix mouvements et partis politiques est la tenue d'élections parlementaires anticipées en avril 2008.