Dans un entretien accordé aux médias du pays M. Chevardnadze a dit que dans la situation actuelle bien des choses dépendent du gouvernement.
"Un compromis doit être trouvé. L'unique chose à éviter, à exclure, c'est une effusion de sang. Si le sang coule, un risque de guerre civile pourrait apparaître, le chaos et le malheur finiront par régner en Géorgie. Voilà pourquoi le gouvernement doit faire preuve de patience et de souplesse", a indiqué M. Chevardnadze.
L'ex-président géorgien, contraint de démissionner dans la foulée de la révolution des roses de 2003, estime que si les organisateurs du meeting (opposition) avancent des revendications radicales, cela compliquera la recherche de compromis et aggravera la situation dans le pays.
L'opposition doit elle aussi rechercher des compromis, a estimé M. Chevardnadze.
"Quelle forme pourrait revêtir ce compromis? Des élections anticipées, la démission du président, une république parlementaire: aucune de ces questions ne révèle une surprise", a noté l'ex-président géorgien.
L'opposition exige la tenue d'élections parlementaires anticipées au printemps 2008. Les autorités sont résolument hostiles à cette idée et déclarent que les élections législatives et présidentielles se dérouleront en automne 2008, en vertu d'un amendement constitutionnel.
