"Afin de permettre au gouvernement de se faire une idée de l'aspect écologique du projet, nous avons besoin d'une information exhaustive permettant de comparer l'itinéraire principal à d'autres solutions possibles et préférables du point de vue écologique. C'est la raison pour laquelle ces solutions de remplacement doivent être indiquées", dit le communiqué, citant le ministre suédois de l'Environnement Andreas Carlgren.
Faisant référence aux documents de Nord Stream, le communiqué souligne qu'en traversant la zone économique suédoise (la mer Baltique et les régions attenant à l'île de Gotland), le gazoduc passera par des endroits hasardeux du point de vue écologique. "Il s'ensuite d'une information de Nord-Stream qu'une voie située plus à l'Est permettrait dans une plus large mesure d'éviter les problèmes et les risques écologiques. Quels sont les autres itinéraires possibles du point de vue de l'environnement et pourquoi l'itinéraire donné a-t-il été choisi? C'est à Nord Stream qu'il appartient de répondre à ces questions", a déclaré M. Carlgren.
Dès que nous aurons reçu la demande d'autorisation, nous l'examinerons attentivement en partant de la législation suédoise et des conventions internationales. L'influence possible du pipeline sur l'environnement fragile de la Baltique sera soigneusement étudiée", a indiqué le ministre.
Le Gazoduc nord-européen doit passer au fond de la Baltique pour relier Vyborg (Russie) à Greifswald (Allemagne). En 2010, il est prévu de mettre en service la première canalisation du pipeline, longue d'environ 1.200 km et ayant un débit annuel de 27,5 milliards de m3 de gaz. Le consortium russe Gazprom détient 51% des actions de Nord Stream.
