La Russie a entrepris les démarches en vue d’aider l’Afrique

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La Russie a accordé la semaine dernière avant terme 20 millions de dollars au Fonds international de la lutte contre le paludisme en Afrique. La Banque mondiale, l’OMS et le vice-pr du gouvernement russe Alexei Koudrine, ministre des finances, ont signé le mémorandum approprié à Washington.
La Russie a accordé la semaine dernière avant terme 20 millions de dollars au Fonds international de la lutte contre le paludisme en Afrique. La Banque mondiale, l’OMS et le vice-président du gouvernement russe Alexei Koudrine, ministre des finances, ont signé le mémorandum approprié à Washington. D’après les données invoquées par l’OMS, écrit Alexei Grigoriev, plus de 500 millions de personnes tombent tous les ans malades du paludisme dans le monde. Un million de malades sont morts, essentiellement les enfants de moins de cinq ans. L’Afrique détient depuis plusieurs années le leadership d’après ces indices tragiques. Le préjudice annuel causé par le paludisme à l’Afrique, avant tout dans le Sud du Sahara, est évalué à près de 12 milliards de dollars. Le PIB est réduit ce qui ralentit son accroissement de 1,3% par an. En plus du paludisme, le SIDA, la tuberculose et plusieurs autres maladies non moins dangereuses affectent l’Afrique. Si la tendance demeure intacte, et le temps presse, d’après les estimations, la dissémination des maladies infectieuses entraînera la baisse de 20% du PIB des pays africains dans le Sud du Sahara. Il est possible de prévenir une telle catastrophe en étendant la participation de tous les pays évolués à la lutte contre ces maladies en Afrique. Le président de la Banque mondiale Robert Zellich a été fondé d’affirmer en commentant la récente cotisation de Moscou au Fonds de la lutte contre le paludisme en Afrique : « Nos apprécions un grand apport de la Russie à la lutte contre ce mal meurtrier ainsi que ses efforts dans le cadre des programmes internationaux dans le développement. La Banque mondiale est prête à coopérer avec ce pays en élaborant les programmes conjoints supplémentaires dans le développement dans l’intérêt des couches pauvres et vulnérables de la population du monde. Le vice-président du gouvernement russe Alexei Koudrine a expliqué à une conférence de presse donnée à l’occasion de la signature du mémorandum à Washington qu’une partie de cet argent sera employée aux programmes d’éducation et de formation, y compris à la rémunération du personnel russe participant à cette lutte contre la malaria en Afrique. Alexei Koudrine a rappelé que le président de Russie Vladimir Poutine avait approuvé en juin dernier la Conception nationale de concours au développement international. Selon lui, la Russie a déjà réduit en 2006 dans le cadre du programme international d’annulation des dettes celles de plusieurs pays africains pour un montant de 215 millions de dollars. Conformément au programme, ces pays s’engagent à dépenser ces moyens pour mettre en oeuvre les projets dans l’assistance médicale et l’enseignement. Ceci étant, le vice-président du gouvernement russe a ajouté que la Banque mondiale s’était chargée de contrôler la réalisation de ces projets et de ce fait, il est peu probable que de nouveaux millions soient dilapidés comme cela se produit souvent avec le concours financier international dans les pays du continent. La Russie, a dit Alexei Koudrine, entend accroître à l’avenir également l’ampleur de ses engagements dans le concours au développement international en les portant à 400-500 millions de dollars par an. Les engagements russes font une bonne impression sur la toile de fond d’autres pays évolués et elle devance même, d’après les rythmes de leur observation, plusieurs d’entre eux, notamment les Etats-Unis, le pays le plus riche au monde. Le vice-directeur du Département des relations financières internationales, de la dette publique et des actifs financiers d’Etat du ministère russe des finances Andrei Bokarev a dit récemment dans une interview à l’agence Prime-TASS que la Russie était préoccupée par les arriérés de paiements de la part des Etats-Unis dans le cadre des initiatives approuvées au sommet du G8 à Glenigls en 2005. Les Etats-Unis assumant un quart des dettes annulées n’ont pas donné de garanties que les moyens nécessaires pour combler les fonds de l’Association internationale de développement, institution spécialisée de la Banque mondiale, seront accordés. En ce qui concerne la Russie, a indiqué Andrei Bokarev, son gouvernement a approuvé l’octroi des moyens dans le cadre de l’initiative d’annulation des dettes aux pays les plus pauvres du monde. La plupart des engagements : 18 reviennent pour la part de l’Afrique. Qui plus est, Moscou vire déjà ces moyens au Fonds approprié de la Banque mondiale. Fait révélateur : la 7ème séance du Forum pour le partenariat avec l’Afrique institué à l’initiative du G8 pour régler les problèmes du continent s’est tenue à Moscou. Le président Poutine a signalé dans son message de salutation au Forum ayant réuni les délégations de plusieurs pays créanciers européens et de 20 pays africains l’intérêt de plus en plus grand de la Russie à l’Afrique et sa disposition à contribuer à supprimer la pauvreté et le retard chroniques du continent africain. Selon l’ambassadeur de Namibie en Russie Sam Mbambo ayant participé au Forum, la Russie est l’un des pays peu nombreux qui n’est pas atteint de syndrome d’impérialisme économique et de ce fait, la communauté africaine compte sur sa participation au règlement des problèmes du continent. La Russie a fait un nouveau pas au-devant de l’Afrique s’étant acquittée avant terme de ses engagements dans la lutte contre le paludisme sur le continent, et c’est là un cadeau à l’occasion du 1er anniversaire du Forum moscovite de partenariat avec l’Afrique.
Vous pourrez écouter aussi le volet de notre observateur Alexei Grigoriev « La Russie a entrepris les démarches en vue d’aider l’Afrique » sur le site Internet de la Voix de la Russie www.ruvr.ru.

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