"Faute de coalition orange (des blocs de Mme Timochenko et pro-présidentiel), le scénario le plus probable sera une tentative pour former une "vaste coalition" (avec le parti des Régions, vainqueur des législatives du 30 septembre), a indiqué l'expert lors d'une conférence de presse lundi.
Seul le président Iouchtchenko pourra régler le sort de ce parlement dont les travaux seront "suspendus" pour un an au moins, a-t-il expliqué.
D'après le politologue ukrainien, le futur parlement sera légitime sur le plan juridique et politiquement amorphe.
Cinq forces politiques sont passées à la Rada ukrainienne à l'issue des élections anticipées du 30 septembre.
Dans ce parlement de 450 sièges, le parti des Régions (dirigé par le premier ministre en place Viktor Ianoukovitch) aura 175 sièges, le Bloc de Ioulia Timochenko (BIT), 156, le Bloc pro-présidentiel Notre Ukraine-Autodéfense populaire (NUNS), 72, le Parti communiste 27 et le Bloc Litvine (ancien président de la Rada), 20.
Les blocs BIT-NUNS ont parafé l'accord sur la coalition qui doit regrouper 228 députés sur les 226 requis. Pourtant, une partie des députés du bloc pro-présidentiel s'opposent à l'éventuelle nomination de Mme Timochenko au poste de premier ministre. Incertitude également quant au soutien à la candidature de Viatcheslav Kirilenko au poste de président de la Rada proposée par le bloc pro-présidentiel NUNS.
