Selon M. Vekselberg, l'arrivée des sociétés russes sur les marchés européens "est un processus très complexe".
"Nous parlons souvent des problèmes qui se posent aux investisseurs occidentaux en Russie. Pour les régler, il existe des instruments aussi efficaces que la Commission pour les investissements étrangers et les multiples rencontres des responsables du gouvernement russe avec les hommes d'affaires occidentaux", a souligné M. Vekselberg.
Quant à la pénétration des sociétés russes sur les marchés d'Europe occidentale, elle ne sera pas facile, et "les investisseurs de notre pays doivent faire preuve de patience", estime le businessman.
Dans le même temps, il a constaté les changements positifs survenus dans ce domaine et a cité à titre d'exemple les investissements réalisés par sa société dans la capitalisation d'un groupe zurichois.
A son tour, le président de RAO EES Rossii ("Système énergétique unifié de Russie"), Anatoli Tchoubaïs, a fait remarquer que "le montant des investissements russes engagés dans l'Union européenne était sur le point d'égaler celui des investissements étrangers en Russie".
"Nous passons d'une position passive à une position active. Les exemples de ce genre sont de plus en plus nombreux. Nos investissements augmentent et ils continueront d'augmenter", a conclu M. Tchoubaïs.