"Nous nous prononçons pour les négociations et sommes prêts à examiner toute proposition qui nous sera faite. Si elle comporte des éléments positifs, nous l'accepterons. Sinon, elle restera sans réponse", a affirmé M. Ahmadinejad cité par les médias iraniens.
Il a rappelé que ces dernières années, l'Iran avait remporté de nombreux succès, y compris dans le domaine nucléaire.
"Cependant, les ennemis de notre pays s'opposent au progrès de l'Iran et créent des obstacles dans notre voie. Mais ils savent bien que leurs activités n'aboutiront à rien", a souligné le président iranien.
En réponse au refus de Téhéran de décréter un moratoire sur l'enrichissement d'uranium, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté deux résolutions prévoyant des sanctions contre les programmes nucléaire et balistique de l'Iran.
Le 28 septembre dernier, les six pays négociateurs sur le dossier nucléaire iranien ont ajourné leur décision sur des sanctions supplémentaires contre l'Iran. Selon la déclaration conjointe adoptée par les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, les "six" voteront la troisième résolution du Conseil de sécurité de l'ONU en novembre prochain, après avoir entendu les rapports du haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune Javier Solana et du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei.
Les parties ont déclaré leur volonté de négocier avec l'Iran "un accord à long terme et global sur le règlement du problème nucléaire iranien", mais ont toutefois réclamé "une suspension totale et contrôlable de tout le processus d'enrichissement d'uranium", comme le stipulent les deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
L'Iran souligne le caractère pacifique de son programme nucléaire et refuse de décréter un moratoire sur l'enrichissement d'uranium. Téhéran se déclare en droit d'enrichir l'uranium à des fins pacifiques, conformément au Traité de non-prolifération nucléaire et aux normes de l'AIEA.
