La Russie refuse d'accélérer son adhésion à l'OMC à n'importe quelle condition (ministre)

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LISBONNE, 25 octobre - RIA Novosti. La Russie refuse d'accepter d'accélérer son adhésion à l'OMC à l'étape finale des négociations à n'importe quelle condition, a déclaré devant la neuvième réunion de la table ronde des chefs d'entreprise de Russie et de l'Union européenne la ministre russe du Développement économique et du Commerce Elvira Nabioullina.

"Nous sommes maintenant au stade des négociations sur l'adhésion de la Russie à l'OMC, où il reste à régler une série de petites questions. Mais le désir de certains pays et sociétés de régler leurs problèmes au cours de ces négociations financières est illusoire. Compter que la Russie au stade final des négociations acceptera tout est une erreur", a indiqué la ministre russe.

Elvira Nabioullina a rappelé que les entreprises russes essuient des pertes sous forme de manque à gagner en raison des négociations d'adhésion qui s'éternisent.

S'agissant de la coopération Russie-UE, la ministre a rappelé que l'Europe reste un partenaire stratégique de Moscou. L'économie russe se développe avec dynamisme, "entre janvier et septembre 2007, la croissance s'est établie à 7,4% sur un an, nous nous attendons à 7,3% pour l'ensemble de l'année".

"L'accroissement des investissements entre janvier et septembre 2007 s'est chiffré à 21,2%, soit deux fois plus qu'en 2006. Les secteurs de transformation, le bâtiment, l'industrie alimentaire sont les leaders de la croissance industrielle, et pas la filière énergie", a annoncé la ministre russe.

A son avis, dans le développement de la Russie, il convient de faire ressortir trois éléments fondamentaux.

Premièrement, il faut créer un milieu confortable pour le monde des affaires et à cette fin, selon la ministre, "des transformations institutionnelles du milieu d'affaires sont nécessaires", sans pour autant que ces changements soient radicaux. Deuxièmement, il faut développer les marchés financiers.

"Le montant global des entrées en bourse dans la première moitié de 2007 s'est élevé à 25 milliards de dollars, soit 1,5 fois plus qu'en 2006", a rappelé d'autre part la ministre.

Des institutions telles que la Compagnie russe de capital risque et la Banque de développement, constituent, d'après Elvira Nabioullina, le troisième élément de la croissance économique. Cette année, a-t-elle poursuivi, l'Etat a augmenté la capitalisation de ces institutions de 25 milliards de dollars.

D'après la ministre, la diversification des exportations est un objectif prioritaire de la Russie qui pourrait, selon elle, être qualifiée de pays ouvert car la part du commerce extérieur dans son PIB est de 50%.

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