Il a souligné qu'Ankara utilisait tous les moyens pour régler la crise par la voie diplomatique avant d'intervenir dans les régions nord de l'Irak afin de neutraliser les combattants kurdes.
"Nous n'excluons pas l'emploi de la force dans le cas où les moyens diplomatiques seraient insuffisants. [...] Nous sommes décidés à riposter au terrorisme. Les pouvoirs appropriés nous ont été conférés par le parlement", a fait savoir le chef de la diplomatie turque.
La semaine dernière, le parlement turc a autorisé le gouvernement à lancer une opération militaire en Irak du Nord. Selon les militaires turcs, cette région compte actuellement environ 3.500 combattants séparatistes.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les combattants kurdes ont attaqué une unité militaire turque dans la province de Hakkari (à la frontière de l'Irak). Ce raid a fait 12 morts et 16 blessés, 8 militaires turcs ont été faits prisonniers.
Cette information a été confirmée lundi par l'état-major des forces armées turques. Selon l'état-major, 34 rebelles kurdes ont été tués à la suite de l'opération menée à la frontière irakienne à grand renfort d'artillerie et d'aviation.
