"La partie russe a insisté sur sa ligne de principe en vue de contribuer le plus possible à la mise en oeuvre du "Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique", y compris dans le cadre du G8", indique ce document, adopté à l'issue d'un entretien vendredi à Moscou entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov, et le directeur du cabinet du ministre ivoirien des Affaires étrangères, Léon Kacou Adom.
Créé en 2001, le programme économique urgent intitulé "Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique" a pour ultime objectif de combler le retard qui sépare de nos jours l'Afrique des pays développés. Le NEPAD a pour vocation de bloquer la tendance à l'aggravation du sous-développement économique et social des Etats africains, de contribuer à leur croissance économique et à l'élargissement qualitatif de leur participation au système économique mondial et ce, avec l'appui sur leurs propres ressources et sur leur étroit partenariat avec la communauté internationale.
Lors de cette rencontre, les interlocuteurs ont réservé l'essentiel de leur attention à la nécessité de garder le rôle central de l'Organisation des Nations Unies dans le maintien de la paix internationale et de la sécurité dans le monde, ainsi que sur la nécessité de la mise en place d'un système collectif susceptible de relever les nouveaux défis et de contrer les nouvelles menaces et en premier lieu la menace du terrorisme international, lit-on dans le communiqué du Département de l'Information et de la Presse du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Les diplomates ont réaffirmé la similitude ou même l'identité des positions de la Russie et de la Côte d'Ivoire face à la plupart des problèmes abordés.
Lors de l'examen de la situation en Afrique, MM. Saltanov et Kacou Adom ont retenu la nécessité de l'accroissement des efforts, tant de la part de la communauté internationale que de la part des Etats africains eux-mêmes en vue de surmonter le sous-développement économique et social des pays de la région et pour garantir leur développement durable, note le document du MID.
"Les interlocuteurs ont prôné un règlement politique des conflits armés et des crises qui ne sont pas encore réglés sur le continent africain. Ils ont donné une haute évaluation aux efforts de maintien de la paix déployés par l'ONU en Afrique, ont constaté le rôle accru sur ce plan de l'Union africaine (UA) et de groupements subrégionaux", lit-on en substance dans le communiqué de la diplomatie russe.
Lors des négociations, les parties ont confirmé leur volonté réciproque d'intensifier la coopération russo-ivoirienne et d'utiliser pour cela plus largement les possibilités disponibles, dit le document.
