Financés par la communauté internationale, ces projets sont examinés à la réunion du comité de pilotage comprenant des représentants des établissements et pays donateurs et ceux de toutes les parties intéressées (Géorgie, Ossétie du Sud, Ossétie du Nord et Russie). Des ingénieurs de l'OSCE présentent aux membres du comité les progrès enregistrés dans la réalisation des projets de réhabilitation, dont la remise en l'état du système d'adduction d'eau, la rénovation de l'infrastructure, le développement de l'agriculture, l'amélioration des conditions dans lesquelles les hommes d'affaires exercent leurs activités.
Les mandataires des donateurs représentant la Commission européenne, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Lituanie, l'agence suisse SIDA, la Turquie et les Etats-Unis prennent connaissance du déroulement des travaux de construction d'écoles dans des villages géorgiens et ossètes et de leur approvisionnement en eau potable.
Les membres du comité étudient également les résultats obtenus en matière de rénovation de l'infrastructure rurale, de branchement au réseau d'électricité et de gaz et la modernisation du système d'irrigation dans la zone du conflit.
Le comité de pilotage se réunit régulièrement en vue de contrôler la réalisation des projets dans la zone du conflit. Gérés par des managers de l'OSCE, ces projets ont pour but de normaliser la situation dans la région de Tskhinvali et de renforcer la confiance entre les parties. Les donateurs internationaux ont affecté à cet effet 8 millions d'euros.
A l'époque de l'Union soviétique, l'Ossétie du Sud était une région autonome au sein de la Géorgie soviétique. Au début des années 1990, le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia a supprimé cette autonomie, ce qui a provoqué un conflit armé opposant l'Ossétie du Sud à la Géorgie (1990-1992). Depuis, Tskhinvali cherche à obtenir la reconnaissance de son indépendance par la communauté mondiale.