Le ministre des AE de Russie Sergei Lavrov a exprimé une inquiétude à cause des projets des Etats-Unis et du Japon de construire un système conjoint de défense antimissile. Moscou est contre la création des systèmes antimissiles visant à assurer une suprématie militaire, a-t-il noté dans une interview à l’agence Kyodo Tsusin à l’occasion de la future visite à Tokyo en octobre. Ici le commentaire de notre observateur politique Edouard Sorokine.
La coopération militaire entre les Etats-Unis, le Japon et l’Australie peut avoir un effet contraire à celui qu’ils attendent si un bloc militaire et politique est formé, a prévenu Lavrov.
Il convient de rappeler que cet été une rencontre non-officielle s’est tenue à Singapour entre les représentants américains, japonais et australiens. Il y était question de déployer en Asie les éléments de la défense antimissile afin de faire face aux attaques balistiques éventuelles de la part de la Corée du Nord.
La coopération militaire entre les Etats-Unis, le Japon et l’Australie peut avoir un effet contraire à celui qu’ils attendent si un bloc militaire et politique est formé, a prévenu Lavrov.
Il convient de rappeler que cet été une rencontre non-officielle s’est tenue à Singapour entre les représentants américains, japonais et australiens. Il y était question de déployer en Asie les éléments de la défense antimissile afin de faire face aux attaques balistiques éventuelles de la part de la Corée du Nord.
De quoi s’agissait-il ? Selon Andrei Chang, l’expert militaire de l’agence analytique KANWA à Hongkong, le projet américain prévoit de déployer les éléments de la défense antimissile au Japon et en Australie, non seulement des intercepteurs, mais aussi des radars puissants. Leur champ d’action n’est pas dévoilé, mais l’expert pense qu’il doit atteindre environ 4000 km. Cela permettra aux Américains de suivre les tirs de missiles chinois du principal polygone dans la province de Chanci. Il est normal que la Chine soit inquiète.
Une situation curieuse est en train de se créer. Une polémique autour de la décision des Etats-Unis de déployer les éléments du système américain de défense antimissile en Europe de l’est (dix intercepteurs en Pologne et une station-radar en Tchéquie) continue toujours. La semaine passée, au cours de la réunion avec la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice et le ministre de la défense Robert Gates a caractérisé de façon très négative ce projet. Lors des négociations difficiles il a dit : « La Russie compte que les Etats-Unis ne vont pas forcer l’allure quant aux accords avec les pays de l’Europe orientale au sujet du déploiement des éléments de la défense antimissile sur leur territoire.
Mais, comme nous le voyons, les Etats-Unis ont d’autres intentions, à part celles qui concernent l’Europe. Il y a des projets de créer des éléments de la défense antimissile en Asie. On a l’impression que les Etats-Unis procèdent à la construction d’un système global de défense antimissile. L’argument central – c’est la menace nucléaire éventuelle de la part de la Corée du Nord et de l’Iran. Mais les spécialistes sérieux et objectifs n’y croient pas. Ni Pyongyang, ni Téhéran n’ont de missiles pouvant justifier le déploiement du système américain de défense antimissile en Asie.
A la fin de cette année, près des Hawaii, il y aura un essai, avec le concours des Etats-Unis, de bateau japonais modernisé avec un système de détection permettant d’abattre un missile balistique. Après la création du bouclier antimissile japonais, il est prévu de l’intégrer dans le système américain de défense antimissile.
Une situation curieuse est en train de se créer. Une polémique autour de la décision des Etats-Unis de déployer les éléments du système américain de défense antimissile en Europe de l’est (dix intercepteurs en Pologne et une station-radar en Tchéquie) continue toujours. La semaine passée, au cours de la réunion avec la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice et le ministre de la défense Robert Gates a caractérisé de façon très négative ce projet. Lors des négociations difficiles il a dit : « La Russie compte que les Etats-Unis ne vont pas forcer l’allure quant aux accords avec les pays de l’Europe orientale au sujet du déploiement des éléments de la défense antimissile sur leur territoire.
Mais, comme nous le voyons, les Etats-Unis ont d’autres intentions, à part celles qui concernent l’Europe. Il y a des projets de créer des éléments de la défense antimissile en Asie. On a l’impression que les Etats-Unis procèdent à la construction d’un système global de défense antimissile. L’argument central – c’est la menace nucléaire éventuelle de la part de la Corée du Nord et de l’Iran. Mais les spécialistes sérieux et objectifs n’y croient pas. Ni Pyongyang, ni Téhéran n’ont de missiles pouvant justifier le déploiement du système américain de défense antimissile en Asie.
A la fin de cette année, près des Hawaii, il y aura un essai, avec le concours des Etats-Unis, de bateau japonais modernisé avec un système de détection permettant d’abattre un missile balistique. Après la création du bouclier antimissile japonais, il est prévu de l’intégrer dans le système américain de défense antimissile.
