LA RUSSIE SE PRONONCE POUR LE RENFORCEMENT DU DIALOGUE RUSSO-FRANÇAIS

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Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé en visite officielle à Moscou. La décision a été prise lors de sa première rencontre avec le président russe Vladimir Poutine au sommet du G8 à Heiligendamm.
Un conseiller du Kremlin Sergueï Prikhodko trouve que la visite actuelle du président français Nicolas Sarkozy se passera sur « une toile de fond » relativement favorable. Récemment, Nicolas Sarkozy a rencontré le chef de l’Eglise orthodoxe russe Alexis II. Le président français a soutenu sa demande d’octroyer un terrain à Paris pour la construction d’une église orthodoxe. C’est un bon événement pour la mise au point d’un dialogue interconfessionnel entre la Russie et la France. Parlant du thème principal des pourparlers bilatéraux, Sergueï Prikhodko a dit :
Les deux présidents se pencheront avant tout sur la coopération économique et commerciale entre la Russie et la France. Les relations bilatérales sont ininterrompues et ne dépendent pas du changement du pouvoir central en France ou en Russie. Elles ne sont pas sujettes aux oscillations. Les relations économiques et commerciales, scientifiques et techniques, culturelles, des contacts humanitaires se font en permanence. Le conseiller du président russe a également noté que « la France reste et restera toujours pour la Russie un des principaux partenaires dans les affaires ». Il a souligné que lors des pourparlers l’accent serait mis sur l'état et les perspectives des relations économiques et commerciales.
Pour ce qui est de Russie, Sergueï Prikhodko estime qu’il s’agira du rehaussement du niveau des relations économiques et commerciales pour qu’elles puissent être considérées comme une interaction russo-française politique, un partenariat stratégique. Bien que les échanges commerciales croissent chaque année, les parties trouvent nécessaire d’assainir la structure du commerce, a-t-il noté.
Dans les exportations russes, ce sont les ressources énergétiques qui dominent toujours. C’est pourquoi l’accent sera mis sur des projets déjà en cours ou prévus dans les branches hautement technologiques, a noté Prikhodko. Il a nommé l’industrie automobile, l’aérospatial, les télécommunications, les transports. Il s’agira de la création de l’avion régional Superjet-100, des avions-cargos A-320 et A-321, du développement de la coopération industrielle pour l’avion A-350.
Selon lui, les autorités russes soutiennent l’intention de la compagnie Renault de doubler la fabrication en Russie. Une autre corporation automobile française, Peugeot- Citroën est en train de chercher un terrain pour y faire construire l’usine.
Pour ce qui est des problèmes internationaux, il s’agira du problème nucléaire iranien, du Traité de limitation des forces conventionnelles en Europe (FCE) et du futur sommet Russie-UE au Portugal à la fin du mois. Il nous importe de connaitre l’avis de Nicolas Sarkozy sur l’avenir des relations entre la Russie et l’UE, surtout en prévision de la prochaine présidence française à la deuxième moitié de 2008, a dit Prikhodko. Il a noté que la France en qualité de co-fondatrice de l'Union européenne pouvait faire plus que les autres pays pour résoudre la question sur le nouvel accord de partenariat et de coopération avec la Russie. Moscou et Bruxelles n’ont toujours pas entamé des pourparlers à ce sujet.
Lors de la visite, Poutine et Sarkozy participeront à l’ouverture du monument aux aviateurs et ingénieurs du régiment français Normandie-Niemen dans le parc moscovite Lefortovo. Un monument pareil a déjà été ouvert dans la banlieue parisienne Le Bourget en 2005 lors de la visite du président russe

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