"Nous voudrions examiner la situation au Kosovo avec les thèmes traditionnellement proposés par l'Union européenne. Il s'agit des conflits gelés dans l'espace postsoviétique", a confié le diplomate à l'agence RIA Novosti.
"Pour nous, il est évident que la décision sur le statut du Kosovo créera un précédent dont il faudra tenir compte", a poursuivi M. Riabkov. D'ores et déjà, le problème du Kosovo se répercute sur la situation en Transnistrie et en Ossétie du Sud.
Selon l'interlocuteur de l'agence, les préparatifs du sommet se déroulent normalement et son ordre du jour est en cours de concertation.
"L'ordre du jour comprendra trois volets thématiques. Le premier concerne les relations entre la Russie et l'UE, les problèmes et les perspectives du lancement des négociations sur le nouvel accord, les efforts déployés en vue de réaliser les feuilles de route", a précisé M. Riabkov.
"Le deuxième volet englobe les questions relatives à la situation au sein de l'Union européenne, ainsi que celles qui nous sont posées par l'UE au sujet de la situation en Russie", a ajouté le diplomate.
Le troisième volet intègre des problèmes internationaux dont beaucoup sont très aigus ou demeurent pour le moment sans solution", a-t-il poursuivi.
Outre le Kosovo, une grande attention sera accordée au thème iranien, à la situation au Proche-Orient, aux préparatifs de la rencontre de Washington prévue pour novembre prochain, ainsi qu'à l'Afghanistan qui offre un terrain propice à notre coopération avec l'Union européenne.
"En outre, nous voudrions discuter des problèmes relatifs au Traité FCE et à l'ABM. Ces questions sont d'une grande actualité, même si elles ne sont pas du ressort de l'Union européenne", a fait savoir M. Riabkov.
Le sommet Russie-UE aura lieu le 26 octobre prochain au Portugal.
