Dans son discours prononcé lors de l'ouverture de la session d'hiver du parlement israélien, M. Olmert s'est déclaré convaincu que les dirigeants palestiniens étaient également intéressés à régler le conflit sur la base d'un compromis.
"Les dirigeants palestiniens actuels ne sont pas des terroristes. Le président Abou Mazen (Mahmoud Abbas) et le premier ministre Salam Fayyad demeurent fidèles à tous les accords qu'ils ont signés avec Israël, et je pense qu'ils veulent avancer avec nous dans une voie susceptible de modifier la réalité de nos relations", a affirmé le chef du gouvernement israélien.
De son côté, Israël n'invoquera pas de prétextes fallacieux pour saboter le processus de paix, a promis le premier ministre de l'Etat hébreu.
"Je tiens à vous dire résolument que je n'envisage pas de rechercher des prétextes pour bloquer le processus diplomatique", a souligné M. Olmert.
La tendance de M. Abbas à se démarquer du mouvement séditieux Hamas, qui s'est emparé du pouvoir dans la bande de Gaza, a réanimé, après sept ans d'interruption, le dialogue palestino-israélien sur les principaux aspects du règlement englobant les questions relatives aux frontières, aux réfugiés et au statut de Jérusalem.
M. Olmert a fait savoir que le règlement exigerait de la part des deux parties des concessions substantielles et la renonciation partielle à leur "rêve national" afin d'édifier un "avenir réaliste, bien que non idéal de paix et de sécurité".
A l'heure actuelle, les Israéliens et les Palestiniens se préparent à la rencontre qui doit avoir lieu en novembre prochain à Annapolis (Etats-Unis). La communauté mondiale espère que ce forum parrainé par la Maison-Blanche aboutira à un accord sur des principes fondamentaux susceptibles de constituer le cadre du règlement palestino-israélien.