"La Russie est une grande puissance et un acteur important dans l'arène internationale. Elle est un des piliers de la sécurité européenne. La Russie occupe une place centrale dans l'organisation en tant que pont entre les espaces européen et euro-asiatique. Sans la Russie, il n'y aurait pas d'Europe ni bien entendu d'OSCE", a déclaré M. Fritch lundi, au cours d'une table ronde à RIA Novosti.
En même temps, a-t-il poursuivi, l'activité de l'organisation dépendra pour beaucoup de l'utilisation intense du potentiel de la Russie et des autres Etats membres.
L'OSCE dispose de bons moyens pour apporter son concours à la Russie dans ses efforts pour faire face aux nouveaux risques et défis, comme par exemple le trafic d'êtres humains, le terrorisme ou le crime organisé, a fait remarquer Paul Fritch.
L'intensification de l'activité de l'OSCE dans ces domaines demandera un financement supplémentaire, a-t-il affirmé, ajoutant que, finalement, cela représenterait des avantages incontestables pour la Russie.
"Certes, cela impliquera des versements budgétaires, mais la Russie peut attendre des dividendes de la part de l'OSCE", a poursuivi Paul Fritch.
"L'OSCE reste un puissant instrument d'élargissement de la coopération européenne. La Russie tirera d'immenses avantages d'une OSCE plus forte au niveau de ses intérêts, à condition qu'elle manifeste un soutien invariable à ses critères et engagements et qu'elle rehausse le prestige de l'organisation", a avancé le directeur de la chancellerie du secrétaire général de l'OSCE.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) regroupe 56 Etats (tous les pays d'Europe, les Etats-Unis, le Canada, les Etats d'Asie centrale et de Transcaucasie).
