"Personne ne l'a obligé de capituler", a-t-il indiqué à Douchanbé, cherchant à expliquer le brusque départ de Mikhaïl Saakachvili qui avait refusé de signer toute une série de documents adoptés à l'issue du sommet de la CEI.
"Avant de venir ici, j'ai lu que M. Saakachvili souhaitait rencontrer Vladimir Poutine, qu'il avait beaucoup de questions à lui poser, mais nous n'avons observé aucune tentative d'entrer en contact ou de poser des questions", a indiqué le ministre russe.
Vendredi, de retour en Géorgie après le sommet de la CEI à Douchanbé, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili avait vivement critiqué l'ingérence de la Russie dans les affaires de Tbilissi.
"L'époque où nos dirigeants s'humiliaient et s'agenouillaient est révolue. L'époque où le sort de la Géorgie se décidait à Moscou est révolue. Le sort de la Géorgie doit se décider en Géorgie", avait-il déclaré dans une allocution sur la place centrale de Zougdidi, à l'ouest de Tbilissi, en présentant une nouvelle radio, La Voix de l'Abkhazie, créée dans l'objectif de diffuser ses émissions dans la république autoproclamée d'Abkhazie qui revendique sa souveraineté par rapport à la Géorgie.
"Aujourd'hui, j'ai passé toute la journée au sommet de la CEI... J'ai décidé de partir au plus vite pour venir ici à Zougdidi et passer cette soirée avec vous (...). La Géorgie n'a plus rien à perdre. Levons-nous et allons vers la liberté", s'était-il exclamé.
