Il a affirmé avoir toujours défendu l'alliance de son pays avec les Etats-Unis et sa participation à l'Union européenne, car ce sont des engagements permanents contractés par la Grande-Bretagne et non pas des alliances conclues pour des considérations tactiques.
"Nous avons des valeurs communes avec les Etats-Unis. Ceux-ci sont plus enclins à faire du bien que tout autre pays du monde, et nous devons travailler ensemble. Dans les années 1940 et 1950, nous avons créé des institutions internationales afin de promouvoir la paix sur notre planète divisée. Maintenant, nous devons repositionner ces institutions pour établir des règles communes dans notre monde commun", a-t-il affirmé.
Selon M. Miliband, malgré les critiques dont elle fait l'objet, l'Union européenne est actuellement l'une des institutions internationales les plus utiles. Il a rappelé la nécessité de poursuivre le travail sur le traité de l'union.
Evoquant les relations entre les chrétiens et les musulmans, le ministre britannique des Affaires étrangères a souligné que la politique pratiquée ces dernières années avait amené des millions de musulmans à penser que les chrétiens veulent les dominer.
"Il ne suffit pas de partager les mêmes valeurs. Nous devons associer les musulmans au fonctionnement de nos institutions", a rappelé le chef du Foreign Office. Il estime que l'Europe ne doit pas demeurer un club chrétien fermé aux étrangers, que le règlement au Kosovo sera un test déterminant pour toute l'Europe et que la Turquie mérite de devenir membre à part entière de l'Union européenne.
Dans le même temps, la Russie n'a pas été mentionnée une seule fois dans le discours de M. Miliband. Sans doute, en raison du refroidissement des relations russo-britanniques survenu au début de l'année en cours.