Certains médias ont reproduit les matériaux dans lesquels M. Kasparov, donnant son avis sur la situation dans le Caucase du Nord, déclare que "Ramzan Kadyrov est un bandit".
"Les députés tchétchènes, indignés par les propos blessants de Garri Kasparov à l'égard du président, ont pris la décision d'ester en justice pour diffamation publique, afin de défendre la dignité et l'honneur de M. Kadyrov", a déclaré le président du parlement tchétchène.
"M. Kadyrov n'est pas seulement un leader de région, c'est un leader national à qui 100% de la population tchétchène font confiance", a-t-il indiqué. "Ramzan Kadyrov symbolise la renaissance de notre peuple et de ce fait les propos de M. Kasparov offensent l'ensemble du peuple tchétchène: tel est l'avis des élus", a noté le président du parlement.
"Nous entendons poursuivre M. Kasparov pour ses propos. Lui-même étant originaire du Caucase, il sait fort bien que, dans cette région, on ne profère d'offenses en toute impunité, et surtout quand il s'agit du leader d'un peuple. Il devra répondre de ses paroles", a souligné M. Abdourakhmanov.
"Alors que M. Kasparov et consorts discutaient de la manière dont on pouvait faire une "autre" Russie (Le Front civil unifié dirigé par M. Kasparov fait partie du bloc "Autre Russie", ndlr), M. Kadyrov, en perdant ses proches, a combattu les terroristes internationaux, en défendant l'intégrité et l'indépendance de sa patrie. Il a prouvé qu'il était un patriote, mais les gens comme Garri Kasparov rêvent faire de la Russie un autre pays, autre non pas pour ses habitants mais pour l'Occident", a estimé le président du parlement tchétchène.
Selon lui, "dans les républiques monoethniques, le chef de région n'est pas un simple dirigeant, "il représente tout un peuple (...), voilà pourquoi tous propos injurieux à son adresse sont perçus douloureusement par la population".