"Le gouvernement iranien doit réviser au plus vite ses relations avec la France, en particulier dans l'automobile", a déclaré le porte-parole de la commission, Kazem Jalali.
M. Kouchner avait déclaré dimanche dernier qu'il fallait "se préparer au pire" dans la crise du nucléaire iranien en précisant que cela signifiait "la guerre". Il s'était également prononcé pour la mise en place, par l'Union européenne, de nouvelles sanctions contre l'Iran en dehors du cadre du Conseil de sécurité de l'ONU.
Pour Kazem Jalali, les propos du ministre français sur l'Iran "n'ont pas seulement étonné les Iraniens, mais aussi d'autres pays et leurs responsables politiques".
"Les propos sur la guerre n'ont rien de nouveau. Depuis la révolution islamique de 1979, la question de la guerre contre l'Iran a toujours été à l'ordre du jour chez les Occidentaux", a déclaré le député.
Le député iranien a appelé le gouvernement français à la prudence en lui conseillant d'étudier les processus politiques internationaux plus en profondeur.