"Dans leur majorité, ces délits sont commis dans la Région fédérale du Sud, même si on constate ces dernières années une diminution notable par rapport à la fin des années 1990, notamment en Tchétchénie où 62 enlèvements ont été enregistrés depuis le début de l'année, et 33 élucidés", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à Moscou.
Selon lui, le nombre des affaires liées à des enlèvements en Russie reste stable et constitue 0,2% des délits graves. Toutefois, malgré cette proportion insignifiante par rapport au nombre total de délits, chacun de ces enlèvements présente un grand danger, la santé et parfois même la vie des victimes étant directement menacées.
Près de 45% de ces délits sont perpétrés dans le but de financer des organisations criminelles, près de 40% pour obtenir une rançon, autant sont liés aux activités commerciales des victimes, et 10% sont liés à des conflits familiaux, a-t-il encore précisé.
D'après le responsable ministériel, 1.271 enlèvements de personnes ont été enregistrés en 2003, 1.172 en 2004, 1.137 en 2005 et 1.007 en 2006.