Cependant, il ne s'agit que d'une rencontre parmi d'autres prévues dans le cadre de l'application des consignes données par les présidents des deux pays.
Les Etats-Unis envisagent d'installer un radar antimissile en République tchèque et des systèmes intercepteur de missiles en Pologne, prétextant une menace émanant de l'Iran. Moscou considère les arguments américains comme peu convaincants et perçoit le déploiement d'éléments du bouclier antimissile américain à proximité des frontières russes comme une menace pour sa sécurité nationale.
Le round précédent des négociations russo-américaines à ce sujet s'est tenu les 30 et 31 juillet à Washington.
Le président russe a proposé, au cours du sommet du G8 en Allemagne, d'utiliser conjointement le radar de Gabala loué par la Russie à l'Azerbaïdjan, au lieu de déployer des systèmes antimissiles en Europe de l'Est. Plus tard, il a également proposé d'utiliser en commun le radar russe d'Armavir (sud), actuellement en construction.