"Nous n'apprécions pas le fait que le secrétaire général ait approuvé le plan Ahtisaari (du nom du représentant spécial de l'ONU) sur le Kosovo, car nous estimons que c'est là une solution pratiquement imposée qui n'est pas acceptable pour un Etat membre de l'ONU comme la Serbie", a notamment déclaré mercredi, lors d'une conférence de presse au centre d'information de l'ONU, Alexandre Konouzine, directeur du département des organisations internationales du ministère russe des Affaires étrangères (MID).
D'autre part, le diplomate a tenu à rappeler que le principal concernant cette question n'était pas d'imposer des solutions à un Etat, mais d'en chercher au cours du processus de négociations.
Il a également souligné le fait que M. Ban n'ignorait certainement pas qu'au moins deux des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU n'approuvaient pas du tout le plan Ahtisaari.
"Nous avons informé le secrétaire général de l'ONU de ce point de vue et espérons bien qu'il en tiendra dûment compte", a conclu M. Konouzine.