Cela dit, Michael McConnell a exprimé sa vive préoccupation face à un éventuel affaiblissement de la coopération antiterroriste dans le monde.
"Nous estimons que le Hezbollah libanais, qui a déjà lancé dans le passé des
attentats contre des cibles américaines hors des Etats-Unis, pourrait selon
toute vraisemblance envisager des attentats sur le territoire américain au cours des trois prochaines années s'il estimait, par exemple, que les Etats-Unis représentaient une menace directe pour ce mouvement lui-même ou pour l'Iran", a précisé M. McConnell dans un témoignage écrit remis au Sénat du Congrès américain.
Il a souligné que, selon l'analyse des services spéciaux américains, la nébuleuse Al-Qaïda resterait la "menace la plus grave" pour les Etats-Unis dans un avenir prévisible.
Michael McConnell a aussi averti les sénateurs que "le segment radical et recourant à la violence de la population musulmane en Occident s'élargissait de plus en plus, y compris aux Etats-Unis.
Il s'est dit par ailleurs préoccupé d'un fléchissement de la coopération
internationale contre le terrorisme.
"Nous sommes inquiets que le niveau de coopération internationale puisse
diminuer au fur et à mesure que les attentats du 11septembre 2001 deviendront un souvenir lointain et que les perceptions du terrorisme divergeront", a-t-il déclaré en substance.