Le nombre de sociétés russes coûtant plus de 3 mds USD chacune pourrait dépasser 300 vers 2010 (expert)

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Le nombre d'entreprises russes coûtant plus de 3 milliards de dollars chacune pourrait s'élever à 300-500 d'ici à 2010, a estimé dans un entretien à RIA Novosti vendredi le président du conseil des directeurs de la société de gestion Troïka Dialogue, Rouben Vardanian.
DALIAN (Chine), 7 septembre - RIA Novosti. Le nombre d'entreprises russes coûtant plus de 3 milliards de dollars chacune pourrait s'élever à 300-500 d'ici à 2010, a estimé dans un entretien à RIA Novosti vendredi le président du conseil des directeurs de la société de gestion Troïka Dialogue, Rouben Vardanian.

"Je suppose que la Russie comptera d'ici à 2010 entre 300 et 500 entreprises qui coûteront plus de 3 milliards de dollars chacune", a-t-il indiqué.

Dès aujourd'hui la Russie possède de nombreuses sociétés dont les indices correspondent aux normes avancées par le Forum économique mondial envers les nouvelles compagnies émergentes globales, a-t-il noté.

Les "Nouveaux champions" dont la première rencontre s'achève samedi à Dalian, dans la Chine du Nord-est, sont de jeunes sociétés en pleine expansion dont le taux de croissance dépasse 15% par an et dont les revenus annuels se situent entre 100 millions et 5 milliards de dollars.

Pavel Teploukhine, président de Troika-Dialogue, estime de son côté que la Russie "devra encore lutter pour une place digne d'elle sur la carte économique du monde".

Selon lui, le fait de posséder de "bonnes prémisses" tels que des ressources minérales abondantes, un vaste territoire, une population de talent et instruite n'annule pas la mission consistant à "préciser les avantages concurrentiels de notre pays".

"Nous rivalisons non pas avec des nains mais avec des puissances comme la Chine et l'Inde, qui disposent elles aussi de vastes territoires, d'une main-d'oeuvre nombreuse et de ressources minérales importantes", a-t-il noté. Selon lui, la Russie, dans cette concurrence, doit prouver ses attraits aux yeux des investisseurs étrangers et des sociétés globales. "Nous devons rechercher nos avantages à nous", a ajouté l'expert.

La Chine a l'avantage de disposer d'une main-d'oeuvre abondante et bon marché et elle le met à profit, l'Inde utilise la maîtrise de l'anglais par ses programmateurs qui dépassent largement leurs collègues américains, a-t-il expliqué. "Quant à nous, nous n'avons qu'à trouver encore ce qui fait notre avantage", a noté l'expert.

"Il se peut que la Russie devienne un hub immense pour le monde, un entrepôt de ressources minérales, il se peut qu'elle doive miser sur la recherche fondamentale. L'essentiel consiste à trouver le secteur où elle devra faire une percée", a résumé Pavel Teploukhine.

"Ce sera une mission d'ampleur nationale et son règlement doit s'appuyer sur les ressources concentrées à l'échelle nationale", a-t-il souligné.

Une cinquantaine de représentants de jeunes sociétés russes prennent part à la première rencontre des "Nouveaux champions" qui se déroule à Dalian, une ville portuaire de la Chine du Nord-est. Au total, plus de 1.700 délégués de 90 pays participent à ce rendez-vous d'affaires sous l'égide du Forum économique mondial.

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