"En Azerbaïdjan, nous attachons une grande importance à la coopération dans le cadre de la CEI (Communauté des Etats indépendants). Juste avant notre rencontre, je me suis entretenu avec Vladimir Rouchaïlo (secrétaire exécutif de la CEI), nous avons examiné les questions relatives au prochain sommet de la CEI. [...] Nous attachons une grande importance à l'intégration économique et aux contacts politiques", a-t-il affirmé.
"Nous avons des ambassades dans tous les pays de la CEI, sauf, naturellement, en Arménie", a fait remarquer Ilham Aliev.
"C'est l'orientation de notre politique vers l'intégration dans le cadre de la CEI qui a dicté la nécessité de disposer de missions diplomatiques permanentes dans tous les pays, celles-ci contribuant aussi bien au renforcement des contacts bilatéraux qu'au règlement de nombreux problèmes régionaux et dans le cadre de la communauté, a-t-il poursuivi.
"On parle aujourd'hui beaucoup de l'avenir de la CEI, de sa réforme, et on estime que cette organisation doit être plus efficace", a fait remarquer Ilham Aliev.
"J'estime que le niveau actuel d'intégration dans le cadre de la CEI est assez élevé. Si l'on tient compte du fait que cette organisation [...] a été créée à la suite de la désintégration de l'Etat soviétique, et qu'elle existe depuis plus de 15 ans, que ses institutions fonctionnent, que le processus de coopération est intense à différents niveaux - dans le cadre de votre département, du service des frontières, des organes de sécurité, du Conseil économique, du Conseil des chefs de diplomatie -, nous devons alors apprécier hautement tout cela car ce sont des faits réels et positifs", a indiqué le chef de l'Etat azerbaïdjanais.
En ce qui concerne la réforme de la CEI, Ilham Aliev estime qu'il faut l'aborder avec prudence pour qu'elle n'entraîne pas son affaiblissement.
"Nous avons l'intention de coopérer énergiquement dans le cadre de la CEI, nous sommes intéressés à l'intégration et à la coopération dans tous les domaines", a-t-il conclu.