"Nous avons proposé à l'OSCE d'élaborer des mécanismes en vue de prévenir les incidents comme celui du 6 août", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse convoquée à l'issue de son intervention au conseil permanent de l'OSCE.
Selon lui, sa mission n'avait pas pour objectif d'étudier les circonstances concrètes de cet incident. "Notre mission avait plutôt un caractère diplomatique", a-t-il noté.
"Nous nous sommes concentrés sur la manière dont on pourrait prévenir ce genre d'incidents à l'avenir et renforcer les positions de l'OSCE dans la région", a expliqué M. Zuzul.
Au début de l'année prochaine, a-t-il poursuivi, il est prévu de désigner un représentant spécial du président de l'OSCE en charge de l'éclaircissement des circonstances d'éventuels futurs incidents de ce genre.
S'agissant de l'incident du tir au missile contre le territoire géorgien, M.Zuzul a annoncé que trois groupes d'experts qui s'en occupaient n'avaient pas pu "tomber d'accord" sur ses circonstances.
"Notre mission s'est rendue à Tbilissi et Moscou non en qualité de super-experts ni de juges. Notre objectif consiste à prévenir ce type d'incidents à l'avenir", a-t-il indiqué.
Selon Miomir Zuzul, la mission de l'OSCE "n'a pas pu tirer une conclusion univoque quant au responsable de l'incident".
La Géorgie accuse la Russie d'avoir violé sa frontière et soumis à un tir au missile son territoire le 6 août. Ayant étudié les circonstances de l'incident, les experts russes ont qualifié l'explication de Tbilissi d'"inconsistante".
